Il s’agit de récits de voyages et de romans, pas de guides pratiques. J’écrirai prochainement un article à propos de la préparation du voyage, dans lequel je vous donnerai toutes les ressources pratiques. Mais ici, on parle de lecture pour le plaisir, pour s’évader et se détendre !
1 – Le plus incontournable
Immortelle randonnée
Récit de Jean-Christophe Rufin, publié en 2013
Résumé
« Chaque fois que l’on m’a posé la question “Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ?”, j’ai été bien en peine de répondre. Car le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s’y engager. On est parti, voilà tout. » Jean-Christophe Rufin a suivi le « Chemin du Nord » jusqu’à Saint-Jacques : huit cents kilomètres le long des côtes basque et cantabrique, à travers les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. Il s’est peu à peu transformé en clochard céleste, en routard de Compostelle. Il nous raconte, avec une délicieuse autodérision, ce parcours humain et spirituel.
L’auteur
Jean-Christophe Rufin, avec son talent d’écrivain (Rouge Brésil – prix Goncourt 2001 -, Le Collier rouge, Immortelle randonnée…) et son expérience internationale ; a donné vie à Aurel Timescu avec Le Suspendu de Conakry et Les Trois Femmes du Consul. Le petit Consul revient aujourd’hui dans cette nouvelle aventure, pour le plus grand bonheur de tous ceux qui ont succombé à son charme
2 – Le plus pétillant
En avant, route !
Récit d’Alix de Saint-André, publié en 2010
Résumé
Alix de Saint-André a pris trois fois la route de Compostelle. La première fois, elle est partie de Saint-Jean-Pied-de-Port, sur le chemin français, avec un sac plein d’idées préconçues, qui se sont envolées une à une, au fil des étapes. La deuxième fois, elle a parcouru le « chemin anglais » depuis La Corogne, lors d’une année sainte mouvementée. L’ultime voyage fut le vrai voyage, celui que l’on doit faire en partant de chez soi. Des bords de Loire à Saint-Jacques-de-Compostelle, de paysages sublimes en banlieues sinistres, elle a rejoint le peuple des pèlerins qui se retrouvent sur le chemin, libérés de toute identité sociale, pour vivre à quatre kilomètres-heure une aventure humaine pleine de gaieté, d’amitié et de surprises. Sur ces marcheurs de tous pays et de toutes convictions, réunis moins par la foi que par les ampoules aux pieds, mais cheminant chacun dans sa quête secrète, Alix de Saint-André, en poursuivant la sienne, empreinte d’une gravité mélancolique, porte, comme à son habitude, un regard à la fois affectueux et espiègle.
L’auteure
Alix de Saint-André a été journaliste, grand reporter de presse écrite (Le Figaro-Magazine, Elle) et chroniqueuse de télévision (Canal+) avant de se consacrer à la littérature. Après un roman policier, un essai théologique, un roman d’aventures historiques, l’hagiographie de sa nounou et le récit de sa folle histoire d’amour avec Malraux et la littérature. En avant, route ! est le récit picaresque de ses trois équipées pédestres à Saint Jacques-de-Compostelle.
3 – Le plus ésotérique
Le pèlerin de Compostelle
Un roman de Paulo Cohelo, paru en 1987
Résumé
En 1986, Paulo Coelho entreprend le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la route empruntée par des millions de croyants depuis le Moyen Âge. De ce voyage initiatique, dont il relate ici les étapes, l’homme est sorti transformé, convaincu que «l’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires». Il restitue, dans un style simple et fluide, son aventure comme expérience universelle. En 2006, il revient sur les routes de Compostelle et nous livre dans cinq chroniques inédites quelques-unes des leçons qu’il a apprises.
L’auteur
Paulo Coelho est né en 1947 à Rio de Janeiro. Auteur de L’Alchimiste, il est l’un des écrivains les plus lus au monde et a publié, à ce jour, trente ouvrages vendus à plus de 320 millions d’exemplaires dans 170 pays. Nommé Messager de la Paix des Nations-Unies en 2007, il a pu dans ce cadre se consacrer à l’approfondissement du dialogue interculturel et à la situation de l’enfance dans le monde. Membre de l’académie des lettres brésiliennes et Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur, il a reçu plus de 115 prix et distinctions parmi lesquelles on pourra citer le prix Hans Christian Andersen ou le Prix Grinzane Cavour.
4 – Le plus familial
Dis maman, c’est encore loin Compostelle ?
Un récit de Céline Anaya Gautier, paru en 2015
Résumé
Depuis toujours, Céline, Franco-Péruvienne, répète à son fils Santiago qu’il est un jeune guerrier des Andes, descendant direct des Quechuas, et qu’il devra un jour choisir un rite initiatique pour devenir un petit homme.
À 7 ans, Santiago déclare : « Maman, je veux aller sur mon chemin, le chemin de Santiago de Compostela. Je te promets que même si j’ai mal aux pieds, j’irai jusqu’au bout. ».
C’est ainsi que le 22 juin 2014 débute leur périple de 1200 kilomètres vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le fils apprend que sa mère ne sait pas tout, et la mère découvre un fils qui grandit trop vite.
Sur leur chemin, ils croisent des personnages hauts en couleur : Pierre et son taureau, l’alchimiste de la forêt de Castelnau, Jacques le beau géant aux yeux turquoise, P’tit Louis, les anges du Camino et bien d’autres… Entre jeux, rencontres inoubliables, larmes, bouderies, expériences spirituelles, disputes et fous rires, Santiago s’émerveille de la vie et réenchante le vaste monde.
L’auteure
Céline Anaya Gautier est photographe indépendante et travaille notamment pour Courrier international, Le Figaro Magazine, Le Monde, The New York Times. Elle a publié plusieurs beaux livres dont Coeur de femmes (2005), Esclaves au paradis (2007) et Compostelle, paroles de pèlerins (2016).
5 – Le plus drôle
Le pèlerin désorienté qui cherchait Kyoto à Compostelle
Un récit de Gideon Lewis-Kraus, paru en 2015
Résumé
Deux parents rabbins et divorcés, un père gay resté dans un placard la moitié de sa vie et dont il s’est éloigné, une vie d’écrivain brillant mais qui lui semble sans but…
Il faudra à Gideon – qui se laisse volontiers aller à l’introspection version égocentrique – trois pèlerinages et des milliers de kilomètres pour accomplir sa quête de sens.
Avec un humour et un sens de l’autodérision réjouissants, il nous invite à le suivre de Berlin au Japon en passant par l’Espagne et l’Ukraine, et à comprendre avec lui que, pour se réconcilier avec soi-même et avec les autres, et construire le futur, il faut savoir embrasser d’une même étreinte le passé et le présent.
Un récit inspirant pour quiconque s’interroge sur le sens à donner à sa vie.
L’auteur
Né en 1980, Gideon Lewis-Kraus est écrivain et critique littéraire pour le New York Times Magazines et la London Review of Books. Il vit à Brooklyn.
6 – Le plus girly
En route pour Compostelle
Un roman de Monika Peetz, paru en 2010
Résumé
Cinq amies, très différentes, se retrouvent depuis quinze ans chaque mardi du mois dans un restaurant français de Cologne. Liées comme les doigts de la main, ces « femmes du mardi », comme les surnomme le patron de l’établissement où elles se donnent rendez-vous, partagent leurs joies comme leurs peines. Tous les ans, elles passent ensemble quelques jours de vacances, une parenthèse enchantée qu’elles ne manqueraient pour rien au monde.
Cette année cependant, l’une d’elles, veuve depuis peu, annonce qu’elle ne sera pas de la partie car elle souhaite accomplir le pèlerinage que son mari n’a pas pu terminer à cause de la maladie. Qu’à cela ne tienne ! Les autres décident de l’accompagner pour la soutenir. Et voilà comment les « dames du mardi » entament un périple riche en surprises et en émotion qui changera leur vie à tout jamais.
L’auteure
Monika Peetz, née en 1963, a été scénariste en Allemagne et aux Pays-Bas avant de s’essayer à l’écriture.
En route pour Compostelle, son premier roman, s’est vendu outre-Rhin à plus de 700 000 exemplaires en moins d’un an. Il a fait l’objet d’une adaptation audiovisuelle.
7 – Le plus hétéroclite
Le vestibule des causes perdues
Un roman de Manon Moreau, publié en 2011
Résumé
C’est l’histoire de Mara, de Robert, de Sept Lieues, d’Henrique, de Bruce, de Clotilde, de cet homme qu’on appelle Le Breton, de Flora et d’Árpád. Un retraité, un joueur de guitare, un cow-boy, un exégète de Claude Simon, une brunette maigrichonne, un taiseux, une grande bourgeoise fatiguée, un gars que la vie un jour a pris pour un punching-ball.
L’histoire de gens qui n’avaient aucune chance de se croiser, mais qui tous, un jour, enfilent de grosses chaussures, un sac à dos et mettent le cap vers les confins de l’Espagne, le bout du monde, la fin de l’Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle.
Sans se douter que ce chemin emporte ceux qui l’arpentent bien plus loin que ce qu’ils pouvaient imaginer …
L’auteure
Manon Moreau est née en 1981. Elle vit à Paris, où elle travaille comme pigiste. Le Vestibule des causes perdues est son premier roman, il a été récompensé par plusieurs prix : Festival du premier roman de Chambéry, Prix (du métro) Goncourt, Prix le Sel des Mots, Prix de la bibliothèque Cyrano de Bergerac de Clichy-sous-Bois. Elle est aussi l’auteur d’un recueil de nouvelles, Suzanne aux yeux noirs, paru en 2013 chez le même éditeur.
BONUS : Le plus canin !
Cani-Compostelle
Un récit de moi-même, paru en 2021
Résumé
J’ai marché 2000 km avec mes chiens, Missak et Ropin, du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Une grande balade de quatre mois sur les chemins de France et d’Espagne. Cani-Compostelle, c’est notre récit de voyage.
L’auteure
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